Avant d’ouvrir son entreprise, il est important de connaître les raisons d’échecs avant de les éviter et de mettre la bonne stratégie en place. Certaines causes sont à gérer avant même la création.
Lorsque l’on sait que plus de 50% des entreprises disparaissent au bout de 5 ans, il est important de prendre tout cela au sérieux.
Choisir le bon marché est l’étape indispensable avant d’ouvrir son entreprise
Choisir le bon marché, c’est se positionner là où les clients potentiels dépensent déjà de l’argent. Ouvrir une boutique de souvenir dans un aéroport est une excellente idée, par contre pour ouvrir une poissonnerie ce n’est pas forcément le meilleur emplacement…
Le marché est à choisir à la fois au niveau national et au niveau local. Au niveau national, nous devons analyser si les clients potentiels ont l’habitude de dépenser pour cette catégorie de produits. Je vais prendre un exemple très large, mais il est préférable de vendre des overboards dans un pays où les habitants ont un haut niveau de vie que dans le cas contraire.
Au niveau local, il est préférable d’ouvrir une boutique d’overboards dans un grand centre commerciale plutôt que dans un petit village. S’éloigner de la concurrence peut être dévastateur. Il vaut mieux se battre avec une autre boutique et faire 50/50 plutôt qu’être seul et de n’avoir quasiment rien.
Si nous vendons en ligne, alors tout se base sur la promotion. Notre client type, celui qui va au centre commercial, doit nous connaître, et au moment opportun. Se tromper de cible est très commun ; avant d’ouvrir son entreprise, il est important de faire notre avatar, notre client type (Homme ou femme ? Quel âge ? Quel niveau de revenu ? Quels loisirs ? Etc..); pour ce faire, c’est très simple, il faut regarder celui des concurrents directs ! Et comparer notre avatar de client type avec celui de la zone visée de la boutique (pour une boutique en dur) et celui auquel nous allons faire la promotion (en ligne)
Les prix et la segmentation
Maintenant que nous avons un marché porteur, que nous nous adressons aux bons prospects ; il est nécessaire d’avoir la bonne gamme de prix.
Il va être difficile de vendre un cornet de glace à 5€ dans un centre commercial, par contre à un aéroport privé, là où nos prospects ont des revenus plus élevés, c’est faisable. Tant que la qualité du produit et le service sont en adéquation avec le prix et les attentes des clients potentiels.
Il n’est pas rare de se tromper de prix, quelques fois à quelques euros prêts tout peut changer. Je vendais un produit il y a quelque temps à 197€, les ventes n’étais pas génial jusqu’à ce que je découvre que mes principaux prospects avaient entre 20 et 25 ans. J’ai donc réduit le contenu à l’essentiel pour un nouveau prix à 48,5€… Il a fait fureur.
Votre voiture roule très bien depuis 5 ans, mais vous souhaitez quand même en changer ? Votre télé est géniale, mais elle ne fait pas la 3D, donc vous souhaitez en acheter une nouvelle. Vous jouer au jeu-vidéo, à FIFA, mais vous acheter le nouveau parce qu’il y a les nouveaux maillots, des nouvelles fonctionnalités, et la mise à jour des notes des joueurs.
Les entreprises prospères rendent leurs clients satisfaits, elles ne sabotent pas le produit pour qu’il puisse s’arrêter au bout d’un moment. Non, elles proposent la meilleure qualité à leurs clients, puis, proposent une nouvelle version du produit tous les 1, ou 2 ans.
C’est pourquoi nous avons l’iPhone 5,6,7,8,X, c’est pourquoi nous avons la BMW X1,X2,X3,X4,X5,X6, mais également la raison pour laquelle nous avons FIFA 14, FIFA 15, FIFA 16, FIFA 17, FIFA 18, etc.
Les restaurants, coiffeurs et autres se basent sur la même enseigne : plus les clients sont satisfaits, plus ils reviennent. Ils demandent la même coupe, le même repas où ils changent.
L’horloge
Un des points cruciaux de l’entrepreneuriat est l’horloge. C’est celle du cash-flow, pendant combien de temps pouvez-vous continuer sans gagner un sou ? Une fois que vous ne pouvez plus vous payer, c’est la faillie et retour à un travail de salarié.
Nous devons traiter l’horloge comme de l’or, limiter les dépense jusqu’à ce que l’entreprise soit prospère et au-delà.